parcelles de Barnave
- La Louine, quartier cher à notre cœur car c’est là qu’a débuté notre activité agricole, en 1982, avec des brebis. L’amour de la vigne a fini par l’emporter et nous y avons peu à peu planté 4 ha, sur un coteau isolé.
- La dernière parcelle date du printemps 2016 et s’appelle Figuemas car elle est sous la belle propriété dite « le Mas » et que nous y avons planté des figuiers. Dans la poursuite de notre plan agroforestier, pêchers et amandiers les ont rejoints en 2017.
- Les Plots, sont des parcelles, comme leur nom l’indique, plates comme la main, donc parmi les plus faciles à travailler. Ce sont les terrasses alluvionnaires de la vallée de Barnave.
- La Rouyère, située derrière le village est de même nature. Toutes les deux offrent une vue magnifique sur le Glandasse, point culminant du Diois.
- Les Brouas, notre vigne la plus pentue, est une des mieux exposées, donc parmi les plus précoces. Souvent récoltée le premier jour des vendanges, elle impressionne beaucoup les débutants. Pas un jour sans que des seaux n’échappent aux vendangeurs (même expérimentés) pour rouler jusqu’en bas. Qui va payer l’apéro ?…
Par ailleurs, cette parcelle appartient au coteau dit Serre de Cort, composé de fortes argiles et traversé de multiples sources. C’est ce qui la rend encore plus difficile à travailler quand la saison est à la pluie. - Le Pascau, sur le même coteau, est notre vigne « swing ». En effet, à peine plantée, un affaissement de terrain (lié à une infiltration justement) s’est produit en plein milieu. Les raies en sont restées parallèles mais franchement sinueuses.
- Dignechien s’étend de part et d’autre d’une cabane très chic : crépie en rouge, elle a même des volets bleus à son unique fenêtre. Nous la devons à notre prédécesseur, Albert Lagier.
- Juste de l’autre côté du chemin, Cournouse tient son nom du ruisseau qui coule à ses pieds.
- Morteseigne, dont le nom est d’origine inconnue, n’effraie pas plus que ça. En revanche, elle nous donne du fil à retordre avec un sous-sol si compact que les racines ont du mal à trouver leur chemin en profondeur.
Alors, que diriez-vous d’une petite balade à Barnave ?